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Faits Divers

Anyama : Un hôtel attaqué à l'AK 47, plusieurs blessés parmi les clients et les employés

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C'est un véritable commando qui est descendu sur un hôtel à Anyama. Et comme s'ils allaient en guerre, les membres de ce commando étaient munis d'armes d'assaut. Les faits criminels ont eu lieu dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 février 2019. Une nuit pour le moins infernale, que les victimes ne seront certainement pas prêtes d'oublier.

De fait, en-nous référant à nos sources, il revient que nous sommes aux alentours de 22h, lorsque des individus, au nombre de six ( 06), se présentent à l'hôtel. Au réceptionniste des lieux, ils expliquent être là, pour prendre une chambre chacun. Et que leurs gonzesses vont bientôt les rejoindre. Une bonne affaire en perceptive pour le réceptionniste qui croit avoir là l'occasion de se « taper » un bon paquet de fric en un seul coup.

Mais l’infortuné ne va pas tarder à comprendre que ces six gaillards face à lui, n'ont rien de ce qu'ils prétendent être. A la vérité, ce sont des malfaiteurs qui usent de fausse qualité de clients ordinaires, pour tromper le pauvre. Un pauvre homme qui se voit soudainement brandir à la face, des armes à feu dont notamment des fusils d'assaut de type AK 47. Un type d'arme dévastateur. Puis, la caisse est vidée de son contenu.

Les instants qui suivent, ce sont les autres membres de tout le personnel, qui sont tenus en respect. Les malfaiteurs font alors subir des violences à ces pauvres gens. Des clients enfermés dans leurs chambres, en train de « jouer à saute-mouton », ne sont pas non plus épargnés. Ils sont soudainement freinés dans leur envol vers le 7e ciel. On nous apprend même que pendant que les fripons avancent vers sa chambre après l'attaque de précédentes, un des clients qui ne sait rien de leur présence, s'adonnait lui, à cœur joie, à des chevauchées sur sa dulcinée se tenant à quatre pattes.

Ses fesses garnies de rugueux poils, comme une moquette, envoyaient des coups de reins aussi percutants qu'un fusil de guerre de type 12/7. La tête sur le côté, les yeux mi-fermés, la langue quasiment pendante et le monologue en langue vernaculaire auquel il se laisse aller, traduisent éloquemment, tout le plaisir de la « chair » qu'il est en train de « déguster » sans modération.

Mais le malheureux va descendre de son piédestal. Et de quelle façon ? En effet, lorsque les gangsters surgissent dans sa chambre, après en avoir défoncé la porte, c'est par un violent coup de pied dans le derrière, que l'un des malfrats, au piètre talent de l’attaquant d'une équipe de foot de 6e division, le dégage. Il va lourdement chuter au sol. Il tremble tellement de trouille, que son « instrument de combat » dont il faisait à l'instant valoir la puissance, se ratatine comme celui d'un bébé.

Sa petite amie, elle, se voit carrément déchirer le slip . Un peu d'ailleurs comme ces bandits l'ont fait avec les autres femmes dans les chambres précédentes. Pour exprimer quoi ? Ces sinistres gars seuls, le savent. Et à chaque fois également, les couples sont soumis à des actes de violences physiques. Et aussi verbales. Dans le genre : « Pendant que nous on cherche l’argent, vous, vous êtes en train de huumm... !».

Après avoir attaqué environ six chambres, brutaliser les couples et voler ces derniers, la bande armée se retire enfin, après au moins deux heures d'un état de siège. Les bandits emportent ainsi avec eux, des téléphones portables et une forte somme d’argent. Mais ils laissent surtout derrière eux, plusieurs blessés sérieux, qui se comptent autant parmi les membres du personnel de l'hôtel dont nous préférons taire la dénomination, que des clients.

Alertés plus tard, des agents de police se rendent immédiatement sur les lieux. Mais les bandits s'étaient déjà, depuis longtemps, barrés. Peu de temps après, les policiers recueillent les témoignages au cours de leur constat. Mais si certains clients-victimes donnent leurs versions, d'autres par contre, les plus nombreux du reste, préfèrent se tirer incognito. Mais pourquoi donc adopter une telle posture ? La réponse, on peut l'imaginer. C'est celle des oiseaux qui se cachent pour mourir. N'empêche, la police, elle, mène des investigations, en vue de neutraliser le gang des six.

 
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